A estética armorial dos ferros-de-marcar  na obra de Ariano Suassuna e Manuel Dantas

Daniella Carneiro Libânio de Almada

Daniella Carneiro Libânio de Almada Daniella Libânio de Almada est doctorante à l’Université Paris Nanterre et boursière de la CAPES-Brasil. Maître en Théorie de la Littérature et Littérature Comparée, dans la ligne de recherche Littérature, autres Art et Média, à l’Université Fédérale du Minas Gerais, après une triple formation en Lettres, Design Graphique et Architecture et Urbanisme. Membre du groupe de recherche Intermídia (CNPq), CRILUS - Centre de Recherches Interdisciplinares sur le Monde Lusophone (Université Paris Nanterre) et du comité éditorial de Plural Pluriel – Revue des cultures de langue portugaise.

Résumé

Résumé: La tradition du marquage au fer arrive au Brésil avec les colons portugais. Le bétail, élevé en liberté, était identifié par une marque au fer rouge, de sorte que, si une bête se perdait du reste du troupeau, celle-ci pouvait être identifiée par la marque du propriétaire ou de sa région d’origine. Grâce à leur valeur esthétique en tant qu' « héraldique sertaneja », les fers à marquer avaient été mis en avant par Ariano Suassuna comme source de référence possible pour les artistes du mouvement armorial. Dans cet article, nous proposons une réflexion sur l’esthétique armoriale des fers à marquer, empreinte dans l’œuvre de deux artistes contemporains brésiliens : Ariano Suassuna et Manuel Dantas. Tous deux ont pour caractéristiques la recherche d'une ancestralité et l’influence du Mouvement Armorial.
Mots-clé: Fer à marquer, Ariano Suassuna, Manuel Dantas

Resumo: A tradição dos ferros-de-marcar chegou ao Brasil pelas mãos dos colonizadores portugueses. O gado, criado solto, era identificado com uma gravação à ferro em brasa, de forma que, ao se perder do restante da boiada, pudesse ser identificado pela marca do proprietário e da região de origem. Devido a seu valor estético como “heráldica sertaneja”, os ferros-de-marcar foram destacados por Ariano Suassuna como referência para os artistas armoriais. Nesse artigo, refletiremos a respeito da estética armorial dos ferros-de-marcar, “impressa” nas obras de dois artistas contemporâneos: Ariano Suassuna e Manuel Dantas. Ambos têm como características a busca por sua “ancestralidade” e a influência do Movimento Armorial.
Palavras-chave: Ferro-de-marcar, Ariano Suassuna, Manuel Dantas

Abstract: The tradition of hot iron branding arrives in Brazil with the Portuguese colonists. The cattle raised to roam freely was identified by a hot red iron brand, so that a lost animal could be found by the owner's or the region's brand. Thanks to their aesthetical value as a “sertaneja heraldic”, the iron brands had been brought to light by Ariano Suassuna as a possible inspiration reference for the Armorial Mouvement artists. In this article, we reflect about the armorial aesthetics of the iron brands, reproduced in the works of two brazilian contemporary artists: Ariano Suassuna and Manuel Dantas. Both are characterized by the research of an ancestrality and by the influence of the Armorial Mouvement.
Keywords: Iron brand, Ariano Suassuna, Manuel Dantas

Biographie de l'auteur

Daniella Carneiro Libânio de Almada, Daniella Libânio de Almada est doctorante à l’Université Paris Nanterre et boursière de la CAPES-Brasil. Maître en Théorie de la Littérature et Littérature Comparée, dans la ligne de recherche Littérature, autres Art et Média, à l’Université Fédérale du Minas Gerais, après une triple formation en Lettres, Design Graphique et Architecture et Urbanisme. Membre du groupe de recherche Intermídia (CNPq), CRILUS - Centre de Recherches Interdisciplinares sur le Monde Lusophone (Université Paris Nanterre) et du comité éditorial de Plural Pluriel – Revue des cultures de langue portugaise.

Daniella Libânio de Almada est doctorante à l’Université Paris Nanterre et boursière de la CAPES-Brasil. Maître en Théorie de la Littérature et Littérature Comparée, dans la ligne de recherche Littérature, autres Art et Média, à l’Université Fédérale du Minas Gerais, après une triple formation en Lettres, Design Graphique et Architecture et Urbanisme. Membre du groupe de recherche Intermídia (CNPq), CRILUS - Centre de Recherches Interdisciplinares sur le Monde Lusophone (Université Paris Nanterre) et du comité éditorial de Plural Pluriel – Revue des cultures de langue portugaise.